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La maladie d’Alzheimer se définit par l’association d’un syndrome démentiel et de lésions histologiques caractéristiques, les plaques séniles et la dégénérescence neurofibrillaire. Elle est maintenant considérée comme une démence amnésique progressive et comporte des perturbations cognitives et non cognitives s’accompagnant d’un retentissement sur les activités de la vie quotidienne.

Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer

Les aspects cliniques de la maladie d’Alzheimer sont essentiels pour porter le diagnostic. Il s’agit d’une démence dégénérative qui se caractérise par un début graduel, un déclin progressif de la mémoire associé au moins à un facteur (aphasie, apraxie, agnosie, troubles des fonctions exécutives) appartenant à un autre domaine cognitif et ne pouvant être expliqué par d’autres signes neurologiques ou généraux.

Conclusions

La maladie d’Alzheimer se caractérise par un début graduel, un déclin progressif de la mémoire et au moins un facteur appartenant à un autre domaine cognitif et qui ne peut être expliqué par d’autres signes neurologiques ou généraux. Le diagnostic est fait sur un ensemble decritères répondant à une standardisation internationale à partir d’un examen clinique, neuropsychologique, biogique et par imagerie (examen tomodensitométrique ou imagerie par résonance magnétique cérébrale). Le diagnostic doit être fait à un stade précoce de la maladie afin que la prise en charge ait le plus de chances de retarder son évolution. La maladie d’Alzheimer a une origine multi-factorielle. Des facteurs non modifiables, notamment génétiques, sont probablement influencés par de nombreux facteurs individuels et environnementaux. En attendant la découverte de marqueurs biologiques prédictifs de la survenue de la maladie, une meilleure connaissance de ces facteurs permet de mieux identifier les sujets à risque qui, dès lors, pourront bénéficier plus précocement des investigations diagnostiques et de la mise en route d’un traitement symptomatique.